Foi

« J’avais un petit canoë-kayak. Un jour je l’ai pris pour longer un affluent du lac Victoria. J’ai voulu navigué sous un arbre sous lequel il y avait un hippopotame. J’a eu un pressentiment (mon Ange Guardien a dû me heurté) et j’ai tourné la tête. Quand je me suis retournée j’ai vu une énorme gueule ouverte ! Jusqu’à ce jour je me souviens encore qu’elle avait un intérieur rose et des crocs jaunes or… Cette gueule grande ouverte se trouvait au dessus du bout de mon canoë ! C’est alors que j’ai hurlé à tout le lac : “ Saint Raphaël, viens à mon secours ! Moi je vais ramer ! ” Cela a été un cri spontané : moi je vais ramer, et toi sauve-moi. Et Saint Raphaël m’a sauvé. Il est le secours dans les cas d’urgence. Et puis l’hippopotame et moi nous nous sommes séparés en paix. »

« Chaque personne qui a un travail responsable sent que sans l’aide de Dieu elle ne fera rien. Elle demande donc l’aide de Jésus. Là-bas, dans des conditions difficiles, l’homme est plus conscient de la dépendance de l’aide de Dieu. »

« Dieu est celui que Wanda a aimé le plus dans sa vie, en se livrant à lui avec confiance. Elle était capable de se lever à 4 h du matin ayant la jambe cassée et se déplaçant en fauteuil roulant pour être à temps à la messe. Elle ne voulait déranger personne, même si nous étions, nous et les Africains, volontiers à l’aider. À part la modestie elle aimait aussi son indépendance. » (Wanda Marczak-Marczewska, pédiatre, pendant des années en mission en Ouganda).